Carta a mi amor

Amor,

Cuando vengas estaré atento y te prometo que no te defraudaré. Oportunidades te he dejado miles, sabiendo muy bien como te quiero encontrar y que reflejar en tus ojos. Estaré atento a lo que tu necesites y a que se cumplan todas nuestras promesas. No hablaré en vano y me sabré dejar llevar. Creo que no habrán cuestionamientos porque yo sabré que tu no me podrás hacer sufrir, miraremos en la misma dirección y sumaremos porque yo no te podré nunca restar ni defraudar. Seré tu amor, tu amante, tu amigo, lejos de todo lo que conocimos y de esquemas anteriores. Quiero ser tu evidencia como tu serás la mía, no existe el miedo entre nosotros, el conflicto, el silencio y notaras todo el infinito en cada mirada mía sin tener que hablar. Aceptaras mis silencios, mis momentos, mi libertad y para ti lo mismo. Darte la tranquilidad de mis brazos, de mis besos y vivir en presente. Nuestro futuro se construirá piedra tras piedra todo será fácil. No te pediré cambiar solamente explicarme que siente tu corazón al latir por mi. Yo soy tu evidencia y tu la mía, nuestros cuerpos se unen como imanes no hacemos el amor somos amor. No tardes mucho en llegar, cada vez mas mi corazón cree que nunca llegaras, que nadie esta en mi destino. Si soy positivo, alguien me amara como siempre lo soñé porque es lo que me merezco.

Déjame amarte y completarte pero para esto necesito una habitación siempre con vista.

Ella…la de Ronda

Ella…Hoy más que nunca está sola en su hogar viendo desde lo alto de su torre como su vida se puso en cuarentena…Ella…Hoy más que nunca estará mirando desde su vigía a las pocas visitas que tendrá.

Ella…Atenta al timbre, a las llamadas que por un tiempo le acercarán a lo que ella construyó.

Ella…Baila sola y volverá pronto a sonreír de nuestras tontearías y demás.

Ella…La imperfecta, la abuela que no cambiaría por otra pronto sentirá nuestro calor a su lado coño

34Gregory Martinez Sanchez, Chrys T’aile et 32 autres personnes9 commentairesJ’aimeCommenterPartager

Les promesses des toits d’Almeria

Dernier ciel offert par 2020 avec plein de promesses et de pensées pour tous et toutes qui sont passés sur ma route depuis que je suis né. En face la mer, plus loin le Maroc et l’impression de revoir là-haut les yeux de mon grand-père né par ici. 2021 je ne sais réellement ce qu’elle aura à nous offrir mais quand je regarde en arrière je m’aperçois que finalement mes objectifs sont atteints. J’avance d’une case, puis de deux parfois je recule mais l’essentiel est accompli je suis heureux de qui je suis et de ce que je fais. Sur les toits d’Almeria je prends de la hauteur, je pense aux hirondelles de Tunis, j’imagine le chant de la mosquée quand retentissent les cloches de l’église et je me sens finalement à ma place quand je domine la ville. Je suis libre comme les oiseaux, comme le chat qui passe d’une terrasse à l’autre.A toutes et tous qui liront ce message en français ou traduit je vous souhaite que 2021 réalise vos rêves et vous apporte l’essentiel pour vous et les vôtres. Bonne année, tirez le dé et avancez de 3 cases…💙

Qué mejor que un tejado para despedir un año 2020, un cielo prometedor y el mediterráneo. Frente a esto el mar y esa impresión de recopilar instantes, sensaciones y decisiones cumplidas. Nada de negativo me llevo al final ya que lo que me parecía todo un desafío lo superé y hasta tengo ahora la seguridad de que mis decisiones me pertenecen y mientras me traigan paz y bienestar pues han sido las buenas. Miro en lo alto y allí a lo lejos se divisan parajos en el cielo y barcos en el mar señales para mi que encontré Mi verdad y libertad. Sólo faltas tú…Gracias 2020 por las lecciones y esa bonita gente en el camino. Bienvenida 2021

Ser tu muso…

Quiero ser tu muso…

Mirar el cristal de la ventana y ver que me estas

Observando, dibujando, fotografiando, amando.

Quiero ser tu muso…

Creer que soy el único, pensar que soy tu creación

Esculpido, pintado, dibujado, inmortalizado

En tu foto para la eternidad.

Quiero ser tu muso…

Para nunca mas sentirme solo

Para vivir contigo

Para crecer a tu lado

Y dar por fin un sentido

A mi vida!

Un pays qui perd ses enfants…

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A vous toutes et tous…

Je me souviens…quand je t’ai choisie je ne savais pas ce que j’allais pouvoir trouver chez toi.
Je me souviens que j’avais le choix entre l’Afrique du Sud, le Maroc et toi Tunisie…
Depuis plusieurs années déjà j’entends parler de toi, je te connaissais sans te connaitre et j’avais en mémoire des bribes de souvenirs de toi.

Je me souviens la voix cassée de Chérifa, le rire de Maki, le sourire de Foued, de Sabra, les moments complices avec Basma, le mariage d’Hayet, les tapis d’orient dans le salon, les brikas, la chorba, le couscous piquant de fin de ramadan et les plateaux de gâteaux offerts avec les meilleurs makrouds de la terre.

Je me souviens être venu pour quatre mois et me voilà deux ans plus tard toujours avec toi sur le point de partir le cœur rempli de nostalgie.
Je sais que je te quitte mais je sais que toi et moi nous nous reverrons Tunisie pour tous ces beaux sourires rencontrés, pour tous les amis que j’ai connu, pour tous ces gattous canailles qui m’ont accompagnés et tous ces instants que tu m’as laissé photographier.
Quand je t’ai vu pour la première fois je me suis senti de suite à la maison, je regardais par la fenêtre de la voiture et je pensais à l’Espagne, les oliviers et cette terre ocre et ses oliviers défilaient par la fenêtre de la voiture avec chauffeur.
J’ai de suite su que je serai bien avec toi…les gens parlent fort, avec les mains, sourient facilement, font des blagues, ont le sens de l’accueil, le contact facile et nous font sentir des leur très très vite Maharbé qu’ils disent même.
Très vite aussi je me suis habitué à ta nourriture, le ketchup tunisien (harissa) les plats qui piquent ou arrachent, les fous-rires au piment, les situations cocasses dans les restaurants, au travail, dans les transports.
J’ai aussi refait tous les week-ends ma route d’arrivée en profitant de villes portuaires mais mon cœur bat toujours pour Mahdia, El Jem, Kerkennah, Zarzis, Sidi Bou Said, Tunis, Monastir autant de noms exotiques qui pour moi ne le sont plus car la Tunisie a été pendant 2 ans ma maison…
Pour moi Tunisie tu resteras un endroit de soleil et de vacances infinies comme l’Espagne où je rentre…

Je me souviens mes longues balades dans la médina de Sfax, de Tunis, de Sousse, mes longs trajets en louage en bateau entre Sfax et Kerkennah, entre Sfax et Djerba.
Comme j’ai apprécié Tunisie te montrer sous ton plus beau jour, cette lumière particulière que tu as, cette présence de bleu et cette mer en fond qui donne l’impression qu’il n’y a qu’un ciel.

Je me souviens comme j’aime ton soleil, ton ciel bleu, les montagnes d’oranges dans les cafés, les étals des marchés, cette vie extérieure et tes terrasses où l’on se retrouve le matin, l’après-midi et le soir pour parler, jouer aux cartes, aux dominos, pour refaire le monde et tout recommencer chaque jour.
Je me souviens la bande sonore qui m’a accompagné chaque matin de Ferouz en passant même par Julio Iglesias et ces longues contemplations sur le fronton de la Goulette.
J’ai déjà la nostalgie de ces moments, la nostalgie de toi.
Je me souviens mes rencontres avec tes gattous qui font de tes rues un grand terrain de jeu, les chatons, les chiens de rue et ces faïences que l’on retrouve un peu partout et qui ajoute encore plus de couleurs vives à ton charme.

Je me souviens de ma Tunisie populaire, celle des cafés où l’on boit debout, celle où l’on mange un bambalouni sur le pouce tout en écoutant les gars parler du match de foot, des dernières élections celle des barbiers acrobates qui font 5 brushings debout entre deux coupes, qui t’oublient avec un masque d’argile sur le visage ou qui vont fumer une clope entre la coupe, le shampoing et la barbe.
Je me souviens la Tunisie du train celle des inconnus, des connus, les vrais gens qui voyagent longtemps pour travailler, ceux qui se saignent pour payer les études de leurs enfants, ceux qui viennent car ils rêvent d’ailleurs, ceux qui étudient le français, ceux qui mettent tant d’espoir et de force dans ce qu’on leur dira et toutes celles et ceux qui ont marqué mon passage dans ce pays.

Je me souviens et j’aime nos étudiants qui se sentent libres avec nous, toujours partants pour participer à nos activités et qui mettent du sens à nos ateliers, afterwork et autres trouvailles.
Je me souviens tous les moments partagés avec chaque regard que j’ai croisé trop nombreux à citer…mais que j’aimerai à jamais.

Je me souviendrai toujours avoir trouvé l’inspiration et l’élan pour me lancer dans un nouveau chemin qui je suis sûr sera rempli de succès.
Je veux me souvenir de ne jamais te dire au revoir mais plutôt à plus tard car notre histoire Tunisie ne fait que commencer…

« J’aime le bruit de la mer et la voix de l’imam à 5h du matin.
J’aime la chaleur du soleil quand j’attends le train sur le quai, le bleu des volets et l’odeur de la mer.
J’aime tous les moyens de transport tant qu’ils me permettent d’admirer le paysage côté fenêtre.
J’aime m’émerveiller devant les mêmes paysages en les redécouvrant chaque matin.
J’aime les gattous de Tunis cachés partout comme s’il s’agissait d’un jeu où l’on doit les trouver.
J’aime les bambalounis de Sidi Bou Said le dimanche en fin d’après-midi.
J’aime le son du oud, du violon, du piano.
J’aime les tunisiens expressifs, ceux qui parlent fort dans les transports, dans les cafés, qui parlent pour ne rien dire mais qui sont si spontanés
J’aime l’Espagne, la Colombie et le Chili j’aime la Tunisie aussi en fait j’aime les pays desquels j’ai du mal à partir…
J’aime faire des photos avec des guitares même si je ne sais pas en jouer.
J’aime mon regard sur les autres et la beauté que je vois en chacun.
J’aime ma vie car elle me donne l’impression d’être toujours en vacances…
J’aime qui je suis même si ça n’était pas gagné d’avance…
J’aime la nostalgie que me procure tous ces moments en pensant qu’un jour je pourrais les perdre…